lundi 21 juillet 2008

besoin de sécher


Un début de saison de merde ici.
De l'eau à en plus finir avec toutes les complications des excès de liquides.
Des petits matins de gueule de bois quand jour après jour la pluie nous tombe dessus
et tombe sur les petits plants qui ne demandent qu'à pousser
Les racines asphyxiées
les chrysomèles et les maladies fongiques qui s'en donnent à coeur joie
les advantices (mauvaises herbes) qui profitent sans qu'on puisse leur mettre le couteau sous la gorge.
Je m'ennuie du champ sans bon sens mais pas de la désolation d'un champ innondé.
Sans perdre courage, on plante on sème. On sauve les meubles.

Ça s'est passé il y a une couple de semaines. C'était déjà bien tardif.
Nos voisins étaient incapables de rentrer au champ avec toute cette eau. Pas moyen de couper le foin. Un bon deux semaines de retard.
Puis il y a eu une fenêtre ensoleillée et en 24h tous les fermiers du coin ont fait les foins. Ce dimanche là, tous les tracteurs du canton brulaient du diésel.
Ça sentait l'amérique latine
Il y avait même L Super Bras Droit qui chauffait le tracteur de Tourie pour ramener les wagon chargés de balles. Le sourire allant d'une oreille à l'autre sous sa nouvelle casquette
TOut le savoir faire et toute l'énergie mis en balle.
Ils ont fauché, fannée, bailé dans chacun des prés.
Une danse bien réglée qui s'est terminée sous les phares des tracteurs
AUx petites heures du matin, des tonnes de foin étaient engrangés,
et bien des fermiers dormaient profondément avec la satisfaction inégalable du travail accompli.

Il faisait beau -


le besoin de sécher au bord de l'eau l'a emporté
je suis allée au lac avec petiot.
le coeur divisé.
Je me confesse
j'ai choisi de fouéré plutôt que de faire les foin

mercredi 16 juillet 2008

To or not to # 2

J'en ai envie des fois
souvent a des endroits inappropries
toujours a des moments inopportuns
Des desirs parfois forts
mais la plupart du temps je suis trop fatiguee

entre deux jobs

Ou et quand blogguer?

et je me sens coupable face a ceux qui sont au rendez-vous,
mes fideles provencaux...
le cher Robert qui garde contact a mon insu
major babe